Lors du dernier week-end de travail à Schiltigheim le Comité jeunes a travaillé sur des propositions pour améliorer le Service National Universel. Ces propositions ont été présentées, le mercredi 15 janvier 2020 aux collaborateurs du Secrétaire d’État en charge du dossier, Gabriel Attal.
Léanna Vandewalle, Vice-Présidente de l'Anacej au titre du Comité Jeunes, Nana Seidi, Mehdi Bourgoin, administratrice et administrateur de l'Anacej et Madelon Gracin du ComJ, ayant effectué la phase de préfiguration du Service National Universel en juin dernier, sont allés présenter les propositions du Comité jeunes concernant le SNU.
Ce rendez-vous faisait suite à l'envoi, par le ComJ, d'une lettre adressée au Secrétaire d’État à la jeunesse, présentant le fruit du travail de réflexion de l'ensemble du Comité jeunes sur le sujet du Service National Universel.
À partir, du retour de Madelon concernant son expérience de la phase de préfiguration, de l'étude de témoignages et d’enquêtes menées sur le sujet et d’échanges entre eux, ils ont tout d'abord insisté sur ce à quoi devrait servir le SNU selon eux :
Informer sur l’exercice de sa citoyenneté. Faire connaître les droits et les devoirs des jeunes citoyens. Les jeunes ne connaissent clairement pas les possibilités de recours à leurs droits
Permettre une mixité sociale et culturelle afin de transmettre des valeurs de tolérance à l’autre ;
Sensibiliser aux notions de solidarité ;
Découvrir de nouveaux territoires, pour certains ce sera leur premier voyage ;
Découvrir des professions en lien avec les métiers de l’artisanat. Proposer un temps de réflexion sur son orientation professionnelle avec un vrai accompagnement personnel (pas seulement orienté vers le militaire) ;
Expérimenter la vie en collectivité et l’apprentissage du vivre ensemble ;
Outiller les participants sur les questions de Santé, les sensibiliser : à une bonne hygiène de vie, à une alimentation équilibrée, à des activités sportives et à un temps de sommeil adéquat ;
Informer sur les institutions républicaines nationales et européennes. Faire connaître le fonctionnement des institutions de manière à réduire le fossé entre les jeunes et les représentants de l’État et de l’administration ;
Permettre des échanges libres afin de sensibiliser au débat et de développer l’esprit critique pour co-construire.
Ils ont aussi fait des recommandations quant aux moyens pour mettre en place ces priorités :
Favoriser les débats et mises en situation pédagogique. Nous constatons qu’en dehors du cadre scolaire, les formes de transmissions peuvent être variées, adaptées et accessibles. Nous pensons qu’il faudrait former au mieux les animateurs afin qu’ils soient en capacité d’accompagner les jeunes dans cette expérience.
Améliorer l’organisation globale de ces deux semaines tant au niveau du rythme du séjour, que des infrastructures qui accueillent les jeunes.
Organiser plus de débats sur divers sujets. Aujourd’hui, avec notre expérience et selon certaines études (Nouvelle Arcadie), on peut affirmer que le débat favorise l’échange, l’épanouissement et l’esprit critique des jeunes. Parmi les modules proposés, nous souhaiterions y voir plus d’ateliers sur les différentes formes d’engagement en France, avec l’aide de diverses associations, ou de dispositifs de participation, comme le Comité Jeunes de l’Anacej.
Faire passer le diplôme du PSC1 à tous les jeunes participants au SNU. Nous estimons que ce diplôme est d’une grande importance aujourd’hui.
Le ComJ se tient disponible pour échanger sur le sujet avec toute personne le souhaitant, n'hésitez pas à les contacter par l'intermédiaire de Simon de l'Anacej.
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